La flavescence dorée et sa cicadelle vectrice sont présentes dans la majeure partie des régions viticoles françaises. En Europe, de nombreux pays doivent faire face à la présence de la maladie. Depuis 2018, la DGAL, Direction Générale de l’Alimentation, coordonne une réflexion sur les stratégies de lutte des différentes régions françaises et différents pays européens afin de faire évoluer l’organisation nationale.
Situation en France
Historique de la découverte de la flavescence dorée :
- 1955 : Première détection de la flavescence dorée en Armagnac,
- 1970 : Corse,
- Années 80 : Languedoc-Roussillon,
- Années 90 : Aquitaine, Charentes, Midi-Pyrénées,
- Années 2000 : Savoie, Drôme, Vendée, Vaucluse, Bourgogne,
- 2015 : Indre-et-Loire,
- 2016 : Jura, Ardèche,
- 2017 : Champagne (1 pied), Puy-de-Dôme (1 pied).
Évolution récente de la contamination
En 2017, 58 % du vignoble français est en zone contaminée par la flavescence dorée soit environ 439 500 hectares (dont 8 200 hectares nouvellement contaminés en 2017).
Récemment, la contamination augmente dans le quart sud-est de la France, notamment en Ardèche, Vaucluse et Gard. La situation est mitigée dans l’ouest. Des zones ont jugulé l’expansion de la maladie comme la Bourgogne. Des zones encore exemptes récemment ont détecté la maladie pour la première fois ces dernières années : la Champagne, le Jura et le Puy-de-Dôme.
En 2017, le bois noir s’est beaucoup exprimé dans toute la France.
Situation en Europe
L’INRA mène actuellement des études qui visent à comparer les stratégies de lutte contre la Flavescence dorée de différentes régions françaises et européennes. Il a participé à l’élaboration d’un rapport de l’EFSA.